
Anaël CHADLI, écrire comme langue
Anael Chadli ne se définit pas : « Les poètes me considèrent comme dessinateur et les dessinateurs comme poète, de sorte que je ne me sens jamais à l’étroit dans une étiquette, je suis toujours l’autre de chacun ». Il dessine, trace, esquisse des paysages d’écriture en prenant comme matière première le texte ou le livre d’un auteur. Il voit peut-être dans un texte le paysage mental de son auteur, et tente d’en restituer la perception qu’il en a, récrivant le texte, à renfort de palimpseste, mais d’une manière spatialisée, qu’il nomme « Paysages d’écriture ». (Jean-Pascal Dubost, extrait d’une note de lecture publiée sur Poezibao)